15 mars 2009

Concert Amon Amarth / Keep of Kalessin / Legion of the Damned - Trabendo, Paris - 10 mars 2009

Première entrée en matière : les portes closes de la Loco et surtout, aucune annonce pour nous indiquer le changement de salle de dernière minute. Un bon nombre d’entre nous n’étaient pas au courant et c’est grâce à l’entraide que nous arrivons finalement à bon port : le Trabendo.

L’endroit est, il est vrai, très bien approprié pour un concert chaleureux et intimiste.
Malheureusement, à l’heure où j’arrive, Keep of Kalessin est déjà passé…

Concert avec Legion of the Damned : une vague de metal trash death sur scène

Legion of the Damned entre donc en scène et c’est une déferlante de guitare acérées qui s’abat sur la salle, au grand bonheur du public. Un set de 45mn parfaitement maîtrisé avec un son impeccable. Les hollandais ont parfaitement su mettre l’ambiance avec leur trash death plutôt bien approprié pour l’occasion.

Amon Amarth : des vikings en concert

Le public est donc bien chauffé lorsque les lumières s’éteignent pour laisser apparaître la magnifique tenture à l’effigie de la pochette du dernier Amon Amarth. Le groupe entre en scène et entame « Twilight of the Thunder God ». On sait de suite que la soirée sera excellente : le son du concert est très bon, et les vikings sont en très grande forme. Le set laisse une large place au dernier album, ce qui est plus qu’appréciable. On notera le folklorique « Varyags of Miklagaard », à l’ambiance festive, et le guerrier « Tattered Banners and Floody Flags » où la double grosse caisse martèle comme des tambours de guerre.

Les suédois n’hésitent pas non plus à piocher dans tous leurs précédents albums (excepté The Crusher). On aura droit, entre autres, au tragique « Under a Northern Star » et au puissant « Death in Fire » de Versus the World.

La fin du concert approche et le groupe entame « The Pursuit of the Vikings » le temps d’un rappel. Le public, enchanté, reprend en chœur le refrain, poussé par le chanteur.

Un set généreux, toutes fois ponctué par les slams et les frasques sur scène de deux éberlués qui s’amusent à faire tourner en bourrique le roadie. Mais cela n’entame en rien la bonne humeur et la festivité du groupe. Nous le prouve Johan Hegg en trinquant avec le public dans sa fameuse corne et en serrant les mains qui lui sont tendues bien après que les lumières soient rallumées. Des vikings…

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