Concert parisien de Katatonia : le Nouveau Casino, salle à découvrir
Nouvelle arrivée en retard pour ce concert : on découvre le Nouveau Casino (taille moyenne, deux étages, long bar très onéreux, multiples panneaux de Schroeder) alors que le premier groupe achève son dernier morceau avant de quitter la scène.
Des quelques notes perçues, ils se rapprochent de Russian Circles (no vocal). On n'aura vu que le lead guitar de Long Distance Calling nous frôler avant d'attaquer un demi, discuter de Katatonia et entendre Swallow The Sun.
Katatonia & Swallow The Sun : an epic battle, no, concert !
Cinq instruments en devant de scène. Une batterie derrière. La ligne de front, au plus près des spectateurs me font songer à une bataille rangée où le combat se fait au headbang. Une technique à gauche pour la guitare et la basse (de haut en bas) et une autre (cercles) pour le clavier et la guitare de droite. Le chanteur, pour une fois, ne s'impose pas par une prestance. Il semble timide et on l'entend peu au début. Faute de bons réglages, on ne les comprendra tous que dans les derniers morceaux du concert. Cette amélioration ne compensait pas la sensation de déjà vu des morceaux, ainsi qu'un rythme attendu. Le groupe commence par « These woods breathe evil », issu de leur dernier opus, New Moon. Ils interpréteront aussi « Out of This Gloomy Light », « Swallow Horror part II » et « Sleepless Swans ». Évidemment, mon avis est tronqué par la tête d'affiche. La comparaison est dès lors inévitable. And Katatonia wins.
Katatonia à Paris : un concert inoubliable
Ce n'est absolument pas une bataille, bien sûr, mais tous les attendaient. Ces musiciens incroyables. La salle de concert est comble. Pour Katatonia. L'ambiance est lancée dès qu'on aperçoit les premiers instruments. Seule déception : des samples à la place d'un vrai clavier. Des changements de line-up annoncés : la rumeur était donc vraie, le guitariste et le bassiste ont quitté le groupe. A la guitare on retrouve Per Eriksson et il y a deux membres de Bloodbath en vrai !
Katatonia : un chant et un concert fantastique
Magnifique voix claire, tout en contretemps et reprises. Les enchaînements sont un peu rudes (arrêt total du son), mais la relance du public est terrible à chaque fois.
Le chant de Katatonia s'impose très bien sur scène et impressionne (normal, c'est Jonas Renkse !). Les paroles sont plusieurs fois reprises par la foule, surtout celles de leur avant dernier album, The Great Cold Distance. Leur dernier opus, Night Is The New Day, est également très présent et donne envie de le découvrir !
Avant de se faire éjecter du Nouveau Casino, faute de parking pour le bus du groupe, un rappel puissant du public, un « merci » du chanteur en français, et un T-shirt ! Superbe soirée.
Voici la setlist du concert avec quelques oublis :)
- « Forsaker »
- « Liberation »
- « Leaders »
- « Soil's Song »
- « The Longest Year »
- « My Twin »
- « Rusted »
- « Follower Consternation »
- « Teargas »
- « Onward into battle »
- « Omerta »
- « Idle blood »
- « Day and the shade »
- « For my demons »
- « Ghost of the sun »
- Rappel : « Dispossession »
Quelques liens :
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